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Résumé :
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Lors de la création des enseignements adaptés du second degré, SEGPA et EREA avaient en quelque sorte le monopole de la grande difficulté scolaire. Depuis 1996, d'autres dispositifs tentent de la prendre en compte, selon des modalités diverses, d'autant que le nombre d'élèves en relevant semblait croître. Si la diffusion de cette désignation pouvait contribuer à atténuer la stigmatisation scolaire des élèves de SEGPA et EREA, elle inclinait aussi à interroger la capacité des collèges à proposer des enseignements plus adaptés à la diversité de leurs élèves. C'est pourquoi le CERFOP, pour son colloque national, a choisi de ne plus examiner le problème de la grande difficulté scolaire dans le cadre restreint de l'ASH (adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés), mais dans le contexte élargi des établissements du second degré (en particulier des collèges et lycées professionnels). Trois questions dominent : comment est-elle identifiée ? Comment est-elle analysée et appréhendée ? Comment est-elle traitée par chacun et plus encore sur un mode collectif ?
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