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Résumé :
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Le domaine de l’Adaptation et de l’intégration scolaires représente, dans le premier degré en France, 36 000 postes, soit environ 8 % des moyens du système éducatif actuellement. Si l’on examine les références qui, dans le cadre du dépouillement de «L’histoire de l’Éducation», portent sur ce champ, on perçoit une rupture significative, car seulement 2,5 % des travaux le concerne. Le professeur Luc (Paris IV), en présentant l’histoire des centres nationaux et l’histoire de la scolarisation des enfants handicapés, s’interroge sur la croyance en la valeur universelle de la scolarité de masse, qui amenait à négliger les marges du système éducatif. À la fin des années soixante, un ébranlement social amenait une mise au pilori des acteurs de l’Éducation nationale ; un pessimisme désenchanté, nous disait-il, amenait un déplacement d’attention vers les marges, notamment l’enseignement aux jeunes filles. Mais l’enseignement spécialisé reste discrédité au niveau des chercheurs, car le sujet demeure d’une extrême complexité. Ayant à analyser les statistiques du ministère sur une longue durée, Jean-Noël Luc concluait à une «statistique impossible». Pourtant il s’agit bien d’un objet d’histoire, parfaitement légitime, qui autorise dans la confiance une prise de risque comme ce colloque, international, puisqu’un tiers des communications relève de l’international.
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