« Qu’en est-il du TDAH en 2016 ? Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) »
in ANAE, 140 (Mars 2016).
Titre : | Qu’en est-il du TDAH en 2016 ? Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) (2016) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | ANAE (140, Mars 2016) |
Langues de la publication : | Français |
Résumé : | Les enfants qui bougent trop (Desjardins, 2001), ces enfants lunatiques, il en existe depuis toujours. peut-être encore davantage aujourd’hui, portés par le siècle de la rapidité technolo- gique et de l’univers virtuel numérique qui a développé chez les gens un besoin impératif de l’instantané. sommes-nous en train de multiplier les situations qui engendrent une nouvelle forme d’hyperactivité qui génère une surpopulation de TDAH ? La neuropsychologie pédiatrique, il est vrai, a largement contribué à mieux dépister ces enfants porteurs d’un TDAH (Lussier & Flessas, 2009) qualifiés autrefois de turbulents, d’étourdis… C’est d’ailleurs en évaluant ces enfants et en rencontrant « ces parents à bout de souffle1 » qui me décrivaient le « calvaire » qu’ils vivaient à la maison ou le marasme dans leur rapport avec l’école que j’ai découvert dans ma propre lignée familiale, moi incluse, que nous étions porteurs de ce trouble qui, au final, n’aura pas été si délétère. Effectivement, le TDAH peut aussi devenir le moteur de l’entrepreneur, le sens créatif de l’artiste, le gage d’une vie bien remplie, mais, dois-je le reconnaître, il peut aussi passablement parasiter la vie scolaire de l’élève comme celle de ses enseignants et de la vie familiale de l’enfant incluant sa fratrie et ses parents. |