« L'apport de la neuropsychologie à l'évaluation psychologique de l'enfant. »
in ANAE, 132-133 (Décembre 2014).
Titre : | L'apport de la neuropsychologie à l'évaluation psychologique de l'enfant. (2014) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | ANAE (132-133, Décembre 2014) |
Langues de la publication : | Français |
Résumé : |
D’apparition bien plus tardive en France que dans les autres pays occidentaux, la neuropsychologie infantile y connaît cependant un essor considérable depuis quelques années. Les pratiques de l’examen neuropsychologique, appuyés sur les modèles neurocognitifs du développement comme sur ceux de la modularité du fonctionnement cognitif et de la plasticité cérébrale, bousculent les représentations de l’évaluation psychologique de l’enfant ou de l’adolescent, notamment dans le registre des troubles développementaux, des troubles cognitifs et plus généralement des troubles d’apprentissage. Les psychologues de l’enfance et les professionnels de la santé sont de plus en plus sollicités pour apporter leur regard et leur expertise dans les situations difficiles que vivent les enfants et les familles qui les consultent. La question du profil cognitif de l’enfant, de ses ressources intellectuelles propres comme de ses déséquilibres ou défaillances, du fonctionnement et du développement de ses principales fonctions psychologiques (mémoire, attention, fonctions exécutives…) s’impose progressivement dans les demandes et les attentes parentales, sociales et institutionnelles. Ainsi douze articles composent ce numéro répartis en trois rubriques : Une approche épistémologique, conceptuelle et méthodologique avec quatre contributions qui présentent les origines, les fondements, le cadre scientifique et les méthodes de la neuropsychologie infantile. Claire Meljac (UPPEA), Michèle Mazeau (LADAPT), Jacques Grégoire (Université de Louvain) et Robert Voyazopoulos (APPEA) y dessinent ce nouvel espace de modélisation de la cognition et du développement de la pensée chez l’enfant, ainsi que les modalités d’investigation qu’il permet. Les réserves et les limites de ces extensions à l’évaluation psychologique en général ne sont pas oubliées. |